La Nativité de la Paix
Huile sur toile
200 x 162 cm
C’est au cours de la guerre d’Irak que le peintre a créé cette toile ; la peur d’une troisième guerre mondiale planait sur le monde.
Le petit oiseau bleu, lâché par un berger, est un appel à la paix.
Les mages agenouillés sont les puissants de ce monde, ceux qui croient posséder la terre, mais qui, sentant leur fragilité et leur petitesse devant cet Enfant-roi maître de l’univers, lui rendent la terre, notre planète bleue qui semble devenir folle.
Marie, Joseph et l’Enfant Jésus sont blottis dans un halo de lumière, tout imprégnés de la grandeur et de la beauté de l’instant.
En bas, on retrouve l’agneau qui regarde l’enfant comme sur le tableau d’Abraham, il est prêt à s’offrir.
« Voici l’Agneau de Dieu qui vient enlever les péchés du monde. »
En haut à droite, le boeuf, symbolisant St Luc, est bien placé pour voir la scène et pour écrire ensuite l’Evangile de l’enfance de Jésus.
Tandis que l’âne au milieu des mages, semble leur rappeler le message « Heureux les humbles ».
Cette peinture est bâtie sur un triangle jaune avec la pointe en bas, moitié de l’Etoile de David qui symbolise Dieu s’abaissant vers l’humanité, tandis que le triangle pointe en haut exprime le désir de l’homme de s’élever vers Lui.
Les couleurs dominantes, le rouge et le jaune sont des couleurs de fête, c’est Noël, la fête de la Paix, la fête de l’Amour que Jésus apporte à l’humanité.
Comme les deux petits filous, s’agrippant sur la palissade jaune, j’aurais bien voulu moi aussi, ne serait-ce qu’un instant, m’émerveiller, écarquillant les yeux, et pouvoir dire au monde :
« Je l’ai vu, j’étais là… ».
Détails
Le plus grand personnage de la scène, c’est le plus humble, un SDF de nos rues, avec un violon, jouant un émouvant « merci ».
Des bergers l’imitent.