La Mise au Tombeau

Jésus est étendu sur le sol, le visage tourné vers nous, après avoir été détaché et descendu de la croix que l’on aperçoit dans le lointain.
Marie est là, debout, près de son Fils. Elle est triste, forte comme le fut Jésus et courageuse au point que Jean, le jeune disciple, le seul qui n’ait pas fui, s’appuie sur elle.
Sa main lourde et pesante semble s’y poser de tout son poids, tant son chagrin est profond.
Un petit garçon, aux ailes d’ange, ne joue plus de la mandoline, une corde est cassée et la tristesse envahit toute la scène.
Derrière, brisés par la douleur et la désespérance, Joseph d’Arimathie, Simon de Cyrène, Cléophas et les femmes qui ont suivi Jésus jusqu’au pied de la croix.

Ce tableau, comme la Nativité de la Paix, est construit dans un triangle.
Mais ici, la pointe est en haut.
Il est inscrit par le voile et la main de Marie, le manteau de Jean et le corps de Jésus. C’est là aussi la moitié de l’étoile de David.
Ce triangle pointe en haut nous invite, après la mort de Jésus, à nous tourner vers le ciel. Il accompagne aussi le Christ qui s’en remet à son Père :

« Entre tes mains, Je remets mon esprit. »

Ce triangle pointe en haut complète celui de la « Nativité de la Paix » (pointe en bas) comme pour accomplir l’étoile de David, le messager du peuple de Dieu.
Le 1er et le dernier jour de la vie humaine de Jésus sur terre.