Le Festin de la Trinité

Le Festin de la Trinité

Huile sur toile

270 x 162 cm

Le soir du Jeudi Saint

C’est la Pâques juive, le repas au pain sans levain et aux herbes amères, avec la ménorah, le chandelier à 7 branches sur la table. Jésus vient de laver les pieds de ses disciples, la bassine d’eau, la chaise et le linge nous le rappellent.

« Si vous voulez être le plus grand parmi vous, soyez le serviteur de tous. »
Jean 13.4-15.

Jésus prend du pain et du vin et les change en son corps et son sang.

« Prenez et mangez, prenez et buvez, ceci est mon corps et mon sang. Faites ceci en mémoire de moi. »
Luc 22.19-20.

Les disciples semblent surpris et ne comprennent rien ! Ils comprendront le jour de la Pentecôte et deviendront les plus grands révolutionnaires de l’humanité. C’est pourquoi les peintre les a habillés de rouge.
Tandis que Jésus est vêtu de blanc, c’est l’agneau sans tâche qui nous regarde dans les yeux, nous scrute, nous interroge et quête notre réponse.
Judas dans l’encadrement de la porte, quitte la salle, effaré par la trahison qu’il va accomplir.
Sur la gauche, Marie, la main sur le visage, semble avoir un malaise.
Jésus vient de dire  :

« Quelqu’un parmi vous me trahira. »

Elle semble pressentir le Vendredi Saint, tandis que Marie-Madeleine a les yeux fixés sur Jésus.
Devant, l’ange de Dieu, Messager du Père, vient glorifier son Fils et de sa main accompagne la main de Jésus.
Sur la gauche, sous les traits de l’enfant a la mandoline, c’est l’Esprit Saint chantant la grandeur et la beauté de l’instant.
La Trinité, Père, Fils et Esprit Saint sont ici réunis au cours de ce repas de cette première messe chrétienne de l’humanité.
La table qui ne finit pas de chaque côté, se prolonge dans le tableau du Repas d’Emmaüs, à droite dans la nef, et sur toutes les Tables saintes dans toutes les église du monde depuis 2000 ans.

Détails

Judas effaré par sa trahison.


Marie a un malaise, tandis que les disciples sembles perplexes.

L’enfant à la mandoline.


Jésus nous regarde dans les yeux, nous scrute, nous interroge et quête notre réponse.

Que fais-elle là, la chaise de bistrot sur laquelle je travaille chaque jour dans mon atelier ?
C’est qu’elle me rappelle, quand je m’assieds dessus, qu’aujourd’hui, comme hier, des pieds sont à laver.