4ème vitrail du Cantique des Cantiques
Nef côté Sud
3m60 x 1m90
« J’ai retrouvé mon Bien-Aimé, je ne le lâcherai plus ! »
Ct 3.4.
C’est ici l’aboutissement de cette fresque d’amour brossée avec passion tout au long de la nef, le mariage parfait entre deux êtres qui s’aiment et savourent leur bonheur.
La série des 4 vitraux commençait par cette fille éplorée, malade d’amour, prostrée au bas du 1er vitrail.
Elle se termine ici, avec tout en haut à gauche la Bien-aimée dans les bras de son amant, savourant, les yeux fermés, toute la chaleur, la tendresse, la passion, ces délices dont elle ne voudrait plus se séparer.
Elle serre contre elle son Bien-aimé comme on s’accroche au rocher un jour de tempête.
Et que voit-on là haut, descendant du sommet de la montagne ?
Des chèvres, des biches et des gazelles étonnées par un tel spectacle.
« Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles, par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon Bien-aimé avant l’heure de son bon plaisir. »
Cantique des Cantiques 2.7.
L’Amour est un don trop précieux…
La conclusion de cette série de vitraux c’est sans doute ce baiser donné, ce baiser reçu, ce baiser de Dieu
Ainsi commence le Cantique des Cantiques :
« Embrasse-moi des baisers de ta bouche. »
Ce n’est pas un poème d’amour vaporeux, à l’eau de rose, désincarné ; c’est dans la chair humaine que le Christ a pris corps parmi nous et c’est à un amour charnel qu’est comparé cet amour qui l’habite.
Sur la droite, un oiseau s’élance pour rejoindre celui qui vient de s’envoler, un autre apporte un peu de nourriture à ses petits piaillant sur le nid, tandis que d’autres s’égaillent dans ce coin de paradis.
Cet ensemble voluptueux est comme une vague déferlante, une lame rouge feu qui nous vient du vitrail d’à côté et qui nous fait rêver.
Détails
Embrasse-moi des baisers de ta bouche.